Biennale of Sydney: artists send protest letter over detention centre links

In the open letter, the artists acknowledge that “this issue places the Biennale team in a difficult situation”.

 

“However, we want to emphasise that this issue has presented us with an opportunity to become aware of, and to acknowledge, responsibility for our own participation in a chain of connections that links to human suffering; in this case, that is caused by Australia’s policy of mandatory detention,” the artists wrote to the Biennale board.

“We appeal to you to work alongside us to send a message to Transfield, and in turn the Australian Government and the public: that we will not accept the mandatory detention of asylumseekers, because it is ethically indefensible and in breach of human rights; and that, as a network of artists, arts workers and a leading cultural organisation, we do not want to be associated with these practices.

“We regard our role in the Biennale, under the current sponsorship arrangements, as adding value to the Transfield brand.

“Participation is an active endorsement, providing cultural capital for Transfield.”

Transfield has been responsible since August 2012 for catering, cleaning, security and transport at Nauru detention centre, according to background documents accompanying the open letter.

 

The artists who signed the open letter:

The artists are Gabrielle de Vietri, Bianca Hester, Charlie Sofo, Nathan Gray, Deborah Kelly, Matt Hinkley, Benjamin Armstrong, Libia Castro, Olafur Olafsson, Sasha Huber, Sonia Leber, David Chesworth, Daniel McKewen, Angelica Mesiti, Ahmet Ogut, Meric Algun Ringborg, Joseph Griffiths, Sol Archer, Tamas Kaszas, Krisztina Erdei, Nathan Coley, Corin Sworn, Ross Manning, Martin Boyce, Callum Morton, Emily Roysdon, Soren Thilo Funder and Mikhail Karikis. 

Here you can find the full letter:

http://images.smh.com.au/file/2014/02/19/5178885/OpenLettertotheBoard.pdf?rand=1392779394530

 

read more: http://www.dailytelegraph.com.au/entertainment/sydney-confidential/artists-demand-biennale-of-sydney-severs-ties-with-company-linked-to-asylum-seeker-detention-centres/story-fni0cvc9-1226831628130

Le cocon familial

Exposition
16 janvier – 28 mars

Institut hongrois | 92, rue Bonaparte 75006 Paris

 

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photo : Ildi Hermann : Series Daughters

 

Szabolcs Barakonyi, Ágnes Eperjesi, Krisztina Erdei, Marcell Esterházy, Viola Fátyol, Zsolt Fekete, Ildi Hermann, Gábor Arion Kudász, Balázs Telek, Viktor Váradi

L’exposition intitulée Le cocon familial présente un parcours autour de la photographie contemporaine hongroise qui, loin d’être guidé par un fil conducteur thématique ou stylistique, a pour point de départ le simple fait que les modèles de ces œuvres sont des membres, fictifs ou réels, de la famille du photographe. Cette sélection de clichés analyse la manière dont les artistes utilisent, dans ce contexte particulier de création, le lien particulier qui les relie à leurs proches. Le dénominateur commun à toutes ces œuvres, c’est cette cohésion, tantôt affichée, tantôt volontairement éclipsée, et dans le même temps, les relations de dépendance et d’inféodation qu’elle met en jeu. Les dix photographes ont des approches, des univers visuels différents mais ils partagent la même volonté de s’exprimer artistiquement au travers du système de relation le plus important et le plus intime de la vie humaine.

L’exposition examine, sans prétendre à l’exhaustivité, la manière dont ces artistes contemporains, aux frontières de la réalité et de la fiction, représentent, mettent en scène, dirigent, utilisent les personnes qui leur sont les plus proches au service de leur création. En effet, ces liens fondateurs sont riches de possibilités : explorer les processus psychologiques, montrer le corps nu, évoquer les schémas imposés ou les valeurs librement choisies ainsi qu’observer l’exceptionnel dans le quotidien ou la trivialité dans les situations extrêmes. En outre, l’institution de l’album-photos familial qui, grâce aux moyens techniques, fait partie de notre vie depuis plusieurs générations, offre aux photographes un terreau fertile pour leurs expérimentations et leurs créations picturales. Ce point de départ représente une source d’inspiration particulièrement intéressante, d’autant plus significative qu’elle permet en fin de compte au photographe lui-même de lever le voile et de donner accès à sa sphère privée et à son histoire personnelle.

Les œuvres qui évoquent dans différents langages les thèmes les plus variés véhiculent à la fois des symboles universels etdes histoires subjectives que le visiteur peut interpréter à des niveaux toujours renouvelés, en fonction de sa propre expérience. Ces récits et ces instantanés, ces confessions volées et ces mensonges mis en scène posent en eux-mêmes beaucoup de questions qui, en définitive, nous interrogent sur la responsabilité et la nature humaine en général dont le cocon familial est le laboratoire idéal.